LN
Changement de vie et regard des autres 2/2

Dans un précédent article, nous avons abordé ce qu’est le regard des autres, pourquoi nous y attachions de l’importance et comment s’en détacher. Nous abordons dans cet article, une de mes expériences vécues vis-à-vis du regard des autres.
Longtemps rabaissée, j’ai pendant des années cherché la validation des autres, mais aussi la reconnaissance au travers les diplômes et les certifications diverses et variées. Je me suis, par exemple, freinée à passer ma certification en hypnose, tout simplement car pour l’instant, il n’existe aucune certification dans ce domaine reconnue par l’Etat. Il m’était important d’avoir cette reconnaissance, car je considérais que c’était un gage de sérieux.
Je me suis également empêchée d’écrire en me faisant toute une montagne de l’article 41-21 du code de la défense, qui encadre le droit de réserve des militaires. Je me suis inventée des scénarii, qui n’étaient en fait que des excuses toutes trouvées pour retarder mes actions. Des nœuds au cerveau, alors que rien n’empêche d’écrire des articles ayant vocation à diffuser du positif en proposant des outils concrets aux gens. Pourquoi ? Par peur des réactions, de la critique, du jugement, de la méchanceté...
Et puis… J’ai découvert un concept philosophique, un outil puissant qui m’a beaucoup parlé:
le RAF*.
*Rien à foutre.
J’ai aussi passé pas mal de temps seule. Je me suis extraite des influences extérieures et isolée pour m’écouter : Quelles sont mes réelles envies ? Qu’est-ce qui me donne de l’énergie ? Qu’est-ce qui m’enthousiasme ? Qu’est-ce qui m’empêche de les réaliser ?
Aujourd’hui, je fais toujours face au regard, au jugement et aux interrogations des autres : pourquoi fais-tu tes séances d'hypnose et de sophrologie qu’en visio ? Et bien parce que j’ai tellement été enfermée intellectuellement, que maintenant j'ai le besoin d'être nomade, dans ma tête, mon cœur et mes mouvements. Je souhaite préserver non seulement ma liberté de penser mais aussi de bouger : où je veux et quand je veux. Quand on sort du moule, on est souvent amené à se justifier, « parce que c’est pas normal ».
J’aime ce célèbre dicton qui résume tout à lui seul :
« L’avis des autres n’est que la vie des autres ».
N’attendez pas de plaire, vous ne plairez jamais. N’attendez pas d’être prêt, vous ne le serez jamais. Ecoutez juste les cris de votre cœur.