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S'affranchir du syndrome de la bonne/bon élève
Dernière mise à jour : 1 mars 2021
Au sein de nos premiers épisodes, nous avons vu comment définir notre projet de vie sur l’exemple d’une reconversion professionnelle, comment y parvenir en mettant en place notre plan d’action et de quelle façon maintenir sa motivation, en découvrant ses supers pouvoirs. Au sein de ce quatrième épisode et toujours afin de mener à bien notre projet de vie, nous allons aborder la manière de faire ressortir sa créativité, en s’affranchissant du syndrome de la bonne/bon élève.

1. Qu’est-ce que le syndrome de la bonne/bon élève ?
« Non ma chérie, il ne faut jamais mettre des collants brillants, mais des collants opaques !!!! Pour la silhouette c’est mieux ».
Ou
« Quand on veut peindre un mur, on commence toujours par dégager les angles! »
Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Fais pas ci, fais pas ça. Et si j’ai envie d’avoir des collants brillants pour valoriser mes jambes ? Ou même des collants à paillettes, parce que je suis une vraie guedin (oui, une vraie) ? Et si j’ai envie de faire une méga fresque sur mon mur ? Oui, bon d’accord, le résultat ne serait pas reluisant. Ou parce que j’ai simplement envie d’être « moi » et que j’en ai marre des injonctions permanentes de notre société.
Vous voyez où je veux en venir ? Ces interdictions qui nous brident et qui nous imposent une vérité universelle qui n’est pas la nôtre. Des paroles qui s’inscrivent dans notre esprit telles un savoir irréfutable. Ces paroles indélébiles qui vont nous empêcher d’être nous, d’avancer et qui freinent notre créativité.
A cela, s’ajoute le regard des autres. Ah ben on ne l’oublie pas celui-là ! Ces regards qui nous poussent à porter différents masques selon les situations et les personnes auxquelles on a affaire. « Quoi ? Tu ne bois pas d’alcool ?! ».
En gros, s’affranchir du syndrome de la bonne élève pour être simplement nous et pouvoir exprimer ce qu’on a réellement dans les tripes. Être nous, pour mener à bien notre projet de vie.
2. Comment s’en affranchir ?
· Je neutralise mes peurs
J’identifie mes peurs et les écris dans un carnet, sur un papier ou autres. Je me questionne sur leurs origines. Qu’est-ce qui me freine ? Pourquoi je n’ose pas ? Je ne me sens pas légitime, je n’ai pas le diplôme requis, je n’ai aucune expérience dans ce domaine… Le fait de dresser une liste de ses peurs et de s’interroger, permet de les visualiser et ainsi de mieux les appréhender, d’accepter leur existence.
· Je sors de ma routine
On commence par sortir de sa zone de confort, de ses habitudes bien pépères et on se bouge. En commençant par faire de petites choses. Pourquoi ne pas changer de trajet ou de moyen de transport pour aller au travail ? Et si je déjeunais dans le parc pas loin de chez moi plutôt que rester enfermé(e).
Oui, moi aussi je rêve d'arriver au boulot comme ça!
· Je me dégage du temps pour être créatif/ve
Et si je me programmais une matinée par semaine sans rien prévoir justement (paradoxal hein ?), afin de laisser place à l’imprévu ? Nous avons une tendance à l’hyperactivité qui frise la folie. Être productif à tout prix, même sur notre temps libre où l’on est censés se foutre la paix ! Foutez-vous la paix, comme dirait le philosophe Fabrice Midal ! Laisser libre court à votre imagination. C’est en errant dans vos pensées, en lâchant prise que des idées émergeront, c’est sûr. Ce n’est pas facile, je vous l’accorde, mais avec de l’entraînement, tout est possible.
Mis bout à bout, ces petits efforts permettront votre expression, car nous sommes tous créatifs.
S’affranchir du syndrome de la bonne/bon élève pour être simplement nous et pouvoir exprimer ce qu’on a réellement dans les tripes. Être nous, pour mener à bien notre projet de vie.
See you soon soldiers !