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Je suis imparfaite

Dernière mise à jour : 22 févr. 2021

Définition imparfait(e) :

« Qui présente des lacunes, qui n'est pas achevé, complet. Qui présente des défauts, qui n'atteint pas la perfection absolue ».

Larousse en ligne.

Cette définition fait froid dans le dos pas vrai ?

Perso, je préfère celle-ci :

« L’imperfection a de la valeur. On est tous imparfaits et tout va bien ! ».

Catherine Testa.







Je suis imparfaite. J’ai des défauts. Beaucoup de défauts.

1. Je suis obsédée


Les faits :

… par le temps, le futur ! Non mais, vous pensiez à quoi là ? Ok, cette période de confinement peut, en effet, nous rendre complètement obsédé(e)s sexuellement. Mais là, je vous parle d’une obsession maladive du futur. Cette capacité incroyable à anticiper pour chaque situation, un nombre infini d’hypothèses toutes aussi apocalyptiques les unes que les autres. Un mind map qui se déploie dans notre cerveau, tel le terrible monstre de l’autre monde de Stranger Things. Et évidemment, cet algorithme ne prévoit que les scénarii catastrophes. L’angoisse nous prend à la gorge !




J’ai un rencard : dans quelle tenue dois-je y aller ? Et si, je ne lui plais pas ? Et si, il ne me plaît pas ? Et si, et si, et si…


Ce que j’en fais :

Avec tous ces « si », on en oublie de vivre l’instant présent. En gros, on se pourrit bien la vie comme il le faut. On respire, on se recentre et, pour se rassurer, on se demande « Au pire, que peut bien-t-il m’arriver ? ».

Au pire, cet homme charmant aura été une belle rencontre, qui peut éventuellement se transformer en amitié. Je n’aurais aucun regret à ne pas avoir essayé. C’est dur, ça demande un entrainement digne du parcours du combattant, mais ça vaut tellement le coup !

2. Je suis démesurée


Les faits :

Voire torrentielle. Je pleure, je cris, j’implose, j’explose, je ris, je chante… Surtout en cette période si particulière. Une vidéo rigolote sur You Tube, je pars en fou rire. Un film de noël (oui, cette addiction n’est pas encore résolue), je déverse toutes les larmes de mon corps.






Ce que j’en fais :

Et alors ? Ne serait-ce pas ça finalement la vie ? Doit-on vivre en refreinant toutes ces émotions ou doit-on laisser libre court à notre véritable « moi ». Je profite de ces émotions pour en faire quelque chose de concret. J’explose ? Pourquoi de pas m’octroyer un créneau de lecture une fois par jour. Je pleure ? Pourquoi ne pas s’essayer à l’écriture ? Je crie, et bien… ben là, je sèche. Et bien crier, ça fait du bien.


3. Je suis irréfléchie


Les faits :

Je démarre au quart de tour. Je suis maladroite dans mes comportements, dans mes paroles, dans mes gestes. Je suis impulsive, ma carte bleue n’a plus de limite sur Asos. Je fonce sans réfléchir et cours droit devant, comme pourrait courir Sébastien Chabal après un bon bifteck (saignant s’il-vous-plaît), après 3 mois de confinement à suivre le régime vegan de sa nana.





Ce que j’en fais :

Je réoriente cette énergie et la canalise en la mettant à profit de ma créativité. Nous sommes tous créatifs. Pourquoi ne pas me remettre à la musique, la danse, le dessin… ? J’accepte cette impulsivité et je la sublime.


Je fais de mes défauts, des forces, comme déjà vu au sein de notre article « prendre conscience de mes supers pouvoirs ». Je relativise et j’en tire le meilleur.

Au final, je suis attachiante, non ?

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