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Nos planètes alignées


Bonjour tout le monde 😊,


Un post particulier aujourd’hui pour vous annoncer en avant-première la sortie de mon deuxième livre et premier roman : Nos planètes alignées, disponible sous Amazon sous format papier et Kindle.


La sortie de ce livre est assez émouvante pour moi car elle découle d’une histoire…


La raison ou la décision ?


J’ai vraiment commencé à écrire en 2011. À ce moment-là, je suis militaire et je pars beaucoup en mission. Je débute tout de même la création d’un blog et j'écris quelques posts. Après plusieurs semaines, je me rends compte que je ne peux pas tout faire. Je n’aime pas m’investir partiellement dans mes projets et je décide de tout arrêter.


En 2020, confinement, je suis seule avec moi-même dans mon appartement du 13e arrondissement de Paris. Ma famille est dans le sud-ouest. Comme beaucoup, je connais des ascenseurs émotionnels, mais dans les moments de joie, je renoue avec mes envies, mes rêves d’enfant et notamment celui d’écrire.


Je décide d’adopter la politique du "petits pas par petits pas" en regardant des conférences inspirantes sur des auteur.es, en assistant à des ateliers d’écriture pour me perfectionner, en créant de nouveau un blog et en écrivant des articles pour un média indépendant. Et puis… cette idée d’écrire un livre pour aider les gens à arrêter de se mentir à eux-mêmes et avoir une vie qui leur ressemble est toujours en arrière-plan. Je regarde une conférence d’Anna Coutton qui a écrit son premier livre « Dites non à une voie toute tracée : le marathon de la reconversion ». Elle a sorti son premier livre en partant de zéro. Pourquoi pas moi ?


Je recense mes croyances limitantes dans un carnet : « Je ne suis pas connue », « Je n’ai que 50 abonnés sur Instagram », « Je n’ai rien d’intéressant à raconter », « La concurrence dans le milieu des auteur.es est trop forte », « Aucune maison d’édition n'acceptera mon projet ».

J’explose ces blocages un à un en trouvant un seul contre-argument : « Non, mais d’abord, il faudrait que tu l’écrives ton livre avant d’avoir peur ou de t’emballer ».


Et puis je parle de mon idée à une amie qui m’encourage à sauter le pas. J’envoie un mail à une maison d’édition sur laquelle j’ai eu un gros coup de cœur en leur présentant le projet. J’obtiens une validation de l’idée avec la proposition de l’éditrice de leur envoyer les premiers chapitres ou le manuscrit complet. Sauf que… Je n’ai rien écrit, tout est dans ma tête.


La sidération ou l’action ?


Alors en deux jours non-stop j’écris mes quatre premiers chapitres. Merci d’ailleurs à mes anciens chefs de m’avoir fait souffrir en termes de rédaction, d’avoir corrigé mes écrits au point-virgule prêt, de m’avoir fait péter un plomb plusieurs fois, de m’avoir entraîné à vendre du rêve en rédigeant des fiches en moins d’une heure top chrono. Maintenant, ça fait sens 😊


Avec le recul, il est un peu triste de constater que j’avais besoin d’une validation extérieure, celle d’une maison d’édition.


N’attendez pas de validation des autres, foncez et croyez en votre projet. C’est peut-être puéril ce que j’écris, mais si vous croyez en votre projet, ça va marcher !


L’effondrement ou l’inspiration ?


J’envoie mes quatre premiers chapitres à cette maison d’édition et le temps que le projet passe en comité éditorial, je réfléchis la structure, j'élabore un plan détaillé, et rédige plus posément la suite.


Peut-être qu’écrit comme cela tout semble facile, tout semble s'aligner, mais ce n'est pas le cas. J’ai beaucoup de réponses négatives de la part d’autres maisons d’éditions, mais en persistant, j’ai deux autres réponses positives. Même si ce n’est pas fluide tous les jours, je m’accroche à croire en mon projet.


Pendant la rédaction du manuscrit, je découvre après un an et quatre mois de relation à distance avec mon conjoint, que celui-ci est marié, en couple avec une femme depuis 9 ans et a plusieurs maîtresses (si, si, ça existe😅). Mon monde s’effondre. J’ai l’impression que je ne m’en remettrais jamais. Je contacte cette femme avec qui il est depuis 9 ans et nous organisons une opération commando pour débarquer chez lui. Nous nouons une amitié solide et je trouve que notre histoire ressemble à un téléfilm drama-comique américain. Je lui promets que si mon premier livre sort, j’écris un deuxième livre qui débutera sur notre histoire commune, avec toujours comme objectif d’inspirer les personnes et leur montrer que l’on peut se reconstruire et évoluer.


Dans ma lancée, je suis m’apprête à quitter l'armée. Je dois rendre mon logement militaire et je décide d'emménager dans une coloc à 13 personnes (si, si, ça existe😅).


Durant cette reconstruction qui me fait vivre des montagnes russes, j'essaie de tenir le cap avec mes projets et je finis par signer mon premier contrat avec la maison d’édition Kiwi pour la publication de « 20 commandements d’une ex-militaire ». Je tiens à tenir ma promesse d’écrire mon deuxième livre, mais de nouveau, je bloque, je m’invente des excuses.


En novembre 2021, je n’ai pas commencé à rédiger le livre, je me sens épuisée. Pour me ressourcer, je fais une retraite cocooning en Normandie. Le dernier jour, je tire deux cartes d’oracle. Sur la première est écrit : « La destruction : le feu vous aide à mettre un terme à vos préoccupations » ; sur la seconde : « Faites confiance à l’étincelle créatrice qui vous anime et exprimez-la par l’écriture en concevant des histoires inspirantes et révélatrices ».


La réflexion ou la création ?


De retour du week-end, je bloque encore, je me pose mille questions quant à l’écriture de ce deuxième livre. Dois-je écrire un manuel pratique ou un roman ? J’appelle Lucie mon éditrice pour lui faire part de mon projet. Ni une ni deux, elle démêle les fils, débroussaille les mauvaises herbes dans mon cerveau et éclaircit mon esprit. Elle me rappelle mon premier souhait : écrire un roman.


Peu de temps après, un ami m’offre une formation sur l’écriture d’un livre. Je réactive la créativité de ma plume au travers d’exercices. En parallèle, j’écoute et regarde en masse des contenus sur des techniques d’écriture. Je travaille mon intention littéraire, j’élabore mes fiches personnages, mon plan, j’y incorpore des rebondissements, j’identifie le genre de mon roman : un feel good, j’écris mes premières lignes.


Quelques mois plus tard, grâce à l’investissement de ma conseillère reconversion, j’obtiens à ma grande surprise le financement d’une formation à l’Institut des carrières littéraires.

J’apprends que le cliché de l’écrivain alcoolique, les cheveux en bataille qui écrit la nuit avec sa bouteille vide à ses côtés est un mythe. L’écriture n’est pas un don, mais l’objet d’une bonne hygiène de vie, d’un travail régulier et rigoureux, d’une organisation, d’une discipline et d’une endurance à toute épreuve. C’est un marathon ! Je m’exerce, je me plante, mais je continue d’écrire ce roman.

"Il n'y a rien à écrire. Tout ce que vous avez à faire est de vous assoir devant une machine à écrire et de saigner".

Ernest Hemingway


Pour l’ambiance de ouf, on reviendra plus tard lol. Mais c’est bien cela que je ressens, un dépouillement doublé d’une vivance de ce que j’écris en puissance mille. J’intègre chaque personnage, les comprends et les ressens dans toute mon âme. J’habite chaque scène de joie et de pleurs. Beaucoup de réalité finalement et de vérité dans chacune des phrases écrites. Écrire ce roman est une aventure où les émotions sont mises à rude épreuve, une métaphore de la vie.


Le premier jet est fini. J’en ai encore pour plusieurs mois de correction de fond et de forme pour ensuite poursuivre avec la phase de lecture par les bêta lecteurs et reprendre l’intégralité du texte. C’est pour l’instant l’investissement émotionnel, temporel, financier, social et psychologique le plus important de ma vie.


Mon manuscrit terminé, je l’envoie à plus de quarante maisons d’édition et je le présente à quatre concours. J’obtiens pour la moitié des réponses négatives. En parallèle, ma maison d’édition fait face à de grandes difficultés financières et j’apprends qu’elle ne paie pas ses auteur.es. J’ai envie de tout arrêter, de tout lâcher.


Après avoir déversé mes pleurs et avoir réfléchi posément, j’envisage une option que je repoussais jusque-là : l’auto-édition. Je contacte de nouveau Lucie qui a quitté la maison d’édition Kiwi pour se lancer en freelance, afin qu’elle m’accompagne dans cette aventure. Je déniche également une graphiste et maquettiste. C’est parti !


Chacun sa route, chacun son chemin.


La raison ou la décision ? ; la sidération ou l’action ? ; l’effondrement ou l’inspiration ? ; la réflexion ou la création ? Il n’y a pas de bonne réponse à ces questions. Chacun suit son chemin selon son libre arbitre, selon son rythme et sa volonté. Nous apprenons et évoluons à la cadence de nos choix.


Pour ces dernières lignes, je souhaite radoter : nous sommes capables de tout, nous pouvons partir de zéro et accomplir nos projets simplement par la volonté de se remettre en question, d'apprendre à se connaître, d’apprendre sur le monde et de s’améliorer.


Pour aller au bout de nos rêves :


-Allons au-delà de nos peurs ;

-Goûtons à la discipline ;

-Prenons nos décisions avec notre indicateur « enthousiasme » ;

-Soyons nous !


Et pour finir, un petit extrait de Nos planètes alignées :


Héla ralentit et huma un instant l’odeur de l’herbe. Jo l’observa avec un respect silencieux.


— J’aimerais poursuivre mon cheminement personnel autrement que par les livres. Le but serait de mettre en lumière la bienveillance des personnes rencontrées en chemin à travers un carnet de voyage. J’ai besoin de me reconnecter à mes ressentis. J’ai tout un bagage théorique et pratique en tant que thérapeute, mais je sens qu’il me manque quelque chose.


— D’accord, ça, ce sont tes objectifs, mais la question est : comment ?


Le vent se leva et le ciel s’assombrit.


— Eh bien, j’ai pensé à un truc de dingue… Partir en stop au hasard.


— Comment ça, au hasard ?


— Aller où les gens vont. Faire du stop et se laisser porter par les gens, la vie.


— Attends, j’ai bien entendu, là ? Toi, l’ex-militaire psychopathe de l’organisation, reine de la planification et des plans d’action. Tu partirais seule, sans rien organiser ?

De grosses gouttes commencèrent à tomber.


— Justement, c’est bien pour ça que je dois partir. Et pour une première, j’ai pensé partir accompagnée.


— Et qui est l’élu ?


— Toi.


La pluie qui se déversa ne leur permit pas de finir la conversation. Ils rentrèrent à La Casa en courant.

Nos planètes alignées

Vivez vos rêves, c’est maintenant.


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